"Hymne à l’amour
Mon
patron à moi, c’est une patronne
Ce
n’est pas un vrai con, mais une vraie conne
Qui
a toujours raison, Qui n’écoute personne
Juste
le son du clairon, dans sa tête résonne
Oh !
Pas beau militaire, dame
vous êtes
Oh !
Pas beau militaire, depuis
que vous êtes
là !
A l’usine On ne rigole pas, on ne rigole
plus
On
marche au pas, et ça turbine.
Même
les plus vaillants, les costauds soit disant,
Enfin
les gros bras, Avec vous, ils n’osent pas
Dire
tout haut, ce qu’ils pensent tout bas
Normal il y a de quoi, quand on vous
voit
Hermann big grosse bertha
C’est ainsi que
je vous ai baptisée,
hé !hé !hé
Depuis le premier jour, ou je vous ai rencontrée
J’me suis dis
comme ça, ah!
Ah ! Ah !hé ! Hé
Elle
a dû en bouffer de l’herbe là-bas
Elle
a dû en bouffer pour en arriver là.
De
la tête aux pieds, de face, de profil
On
ne voit, que son derrière
Oh ! Pas beau militaire, dame vous êtes
Oh ! Pas beau militaire, dame que vous faites
ES-CE
MENDES* (Janvier 2007)
"Tournant
A l'aube d'un anniversaire qui n'en sera qu'un de plus,
Sans crainte de l'avenir et sans nostalgie du passé,
Le fossé se creuse inexorablement entre l'idéal et le vécu.
Notre civilisation trouvera-t-elle assez de ressources pour le combler ?
J'ai souvenir du Grand Meaulnes et du Petit Prince,
J'observe vipère au poing et les raisins de la colère !
Douleur quand le mercantilisme vous pince,
Espoir qu'une autre voie s'ouvre à nos pairs.
Notre chemin n'est qu'une succession de virages
Sur une route semée d'embûches
Nous faisons des embardées de rage
Et de désespoir notre monture trébuche.
Où vas-t-on, sans prendre le temps de digérer
Le frugal repas que vient de nous servir le modernisme ?
Money is money, me is me ; Est-ce cela que vous valez ?
Quand dépasserez vous le siècle du mimétisme ?
J'ai choisi depuis longtemps mon "tournant"
Et j'aimerais ne pas ressentir de solitude !
Gilbert (Février 2007)
Réflexions d'un soir :
Trop de convictions tut les idées ! Meurtre avec préméditations ?
Huit années de Bush à Bush n'ont pas réanimé l'amérique !